J’ai un tuyau qui coule… vite un plombier!
A. Valois contracteur plombier
Cette entreprise fondée par Alphonse Valois a eu pignon sur rue sur le Plateau de 1937 à 1949 comme en témoignent les documents suivants provenant de la collection Alphonse Valois, celui que nous voyons sur la photo ci-contre. Il était alors dans la trentaine.
En 1937 et en 1938, le premier local était situé au 4100, rue Saint-André comme le montre la photo de droite. Ce bâtiment est aujourd’hui disparu.
Par la suite, la boutique est déménagée au 4208, rue Saint-Hubert, soit de 1939 à 1942. La facture ci-dessous témoigne du changement d’adresse. Ce bâtiment existe encore aujourd’hui.
Voici une photo prise en 2017.
À noter la similitude architecturale du premier et du deuxième atelier.
À noter la similitude architecturale du premier et du deuxième atelier.
Finalement, Alphonse Valois s’est installé au 901, rue Rachel Est, de 1943 à 1949.
C’est cette adresse que l’on voit sur la publicité autocollante ci-contre qu’il devait sans doute apposer pour attester de ses travaux.
C’est cette adresse que l’on voit sur la publicité autocollante ci-contre qu’il devait sans doute apposer pour attester de ses travaux.
Saviez vous que …
En 1884 a débuté la numérotation des numéros de téléphone à Montréal.
Auparavant, dans les années 1880, les standardistes assuraient le contact avec l’interlocuteur par la mention du nom. En 1884, le nom est remplacé par un numéro étant donné l’augmentation du nombre d’abonnés. Puis un système alphanumérique utilisant le nom du central et une série de chiffres a été utilisé, comme on peut voir dans les documents ci-haut affichés : FRontenac 7994 et MArquette 9651. L’augmentation des appels interurbains a amené la création des indicatifs régionaux. En 1945, il y a une uniformisation des numéros de téléphone en Amérique du nord : ceux-ci seront composés de sept chiffres en plus de l’indicatif régional à trois chiffres déjà existant. Dans les années 50, l’utilisation des lettres qui correspondaient à des chiffres, est abandonné. Dans les années 90, un système à 10 chiffres, incluant l’indicatif régional, a été établi dans les grands centres du Canada. Au fil du temps, de nouveaux indicatifs régionaux ont été créés, entraînant des réaménagements et leur utilisation est devenue obligatoire pour en arriver au système à 10 chiffres que nous devons signaler aujourd’hui.
Source : Allô j’écoute ? Les 125 ans de Bell Canada
Auparavant, dans les années 1880, les standardistes assuraient le contact avec l’interlocuteur par la mention du nom. En 1884, le nom est remplacé par un numéro étant donné l’augmentation du nombre d’abonnés. Puis un système alphanumérique utilisant le nom du central et une série de chiffres a été utilisé, comme on peut voir dans les documents ci-haut affichés : FRontenac 7994 et MArquette 9651. L’augmentation des appels interurbains a amené la création des indicatifs régionaux. En 1945, il y a une uniformisation des numéros de téléphone en Amérique du nord : ceux-ci seront composés de sept chiffres en plus de l’indicatif régional à trois chiffres déjà existant. Dans les années 50, l’utilisation des lettres qui correspondaient à des chiffres, est abandonné. Dans les années 90, un système à 10 chiffres, incluant l’indicatif régional, a été établi dans les grands centres du Canada. Au fil du temps, de nouveaux indicatifs régionaux ont été créés, entraînant des réaménagements et leur utilisation est devenue obligatoire pour en arriver au système à 10 chiffres que nous devons signaler aujourd’hui.
Source : Allô j’écoute ? Les 125 ans de Bell Canada
À propos du métier de plombier à cette époque
Alphonse Valois était un contracteur. Ses spécialités annoncées au fil du temps : plomberie, ouvrage général en tôle, couvertures en gravois, plomberie et chauffage, couvertures de tous genres. Ces spécialités devaient répondre aux besoins des clients du temps car on voit aussi une polyvalence dans l’offre de service de E. LeFrançois Enr. Cette entreprise familiale du Plateau existe toujours et elle a fêté ses 110 ans en 2017! Un article du bulletin de la SHP paru en 2010 et intitulé L’entreprise de toiture LeFrançois de la rue Chambord : 103 ans sur les toits présente l’évolution de cette entreprise qui a longtemps offert des services de « couverture, plomberie et chauffage » mais qui est spécialisé aujourd’hui comme ferblantier-couvreur.